À Madrid, une action de solidarité dénonce les violences et la violation des droit de l'Homme perpétrés par Gas Naturel Fenosa à Juchitan, au Mexique.
Au Mexique, la menace des parcs éoliens sur la souveraineté alimentaire inquiète.
En Turquie les barrages construits dans la verte pensée devenue unique, donne lieu à des drames humains et écologiques dont on ne lit pas une ligne dans notre super presse couchée devant l'économie
En Suisse, et partout en Europe et dans le monde, on danse autour des nouveaux gisements gaziers... Ici dans le journal 24h, grâce à l'édito du rédacteur en chef.
Dans le journal le Temps on applaudit cette transition énergétique, via des énergies renouvelables, qui se fait sans aucun ménagement ni de la planète, ni des hommes. Mais pchht! C'est tabou. Les intérêts d'abord, les hommes éventuellement après, si ils survivent. Mais ne comptons pas sur nos journaux pour nous le dire.
ASAMBLEA DE PUEBLOS INDÍGENAS DEL ISTMO DE TEHUANTEPEC EN DEFENSA DE LA TIERRA Y EL TERRITORIO
El día de ayer, 20 de junio de 2013, se realizó en Madrid, España, una acción de solidaridad con la lucha que los pueblos y organizaciones indígenas del Istmo de Tehuantepec (Oaxaca, México) ...
ASAMBLEA DE PUEBLOS INDÍGENAS DEL ISTMO DE TEHUANTEPEC EN DEFENSA DE LA TIERRA Y EL TERRITORIO
Publicado el por asambleadtierra LA ASAMBLEA POPULAR DEL PUEBLO JUCHITECO, RADIO COMUNITARIA TOTOPO Y COLECTIVO VIAJE DE LA SERPIENTE. INVITAMOS AL PUEBLO EN GENERAL A LAS CHARLAS: MARTES 25 DE ...
http://tierrayterritorio.wordpress.com/2013/06/26/charlas-en-la-casa-de-la-cultura-de-juchitan/
Paru dans Charlie-Hebdo le 19 juin 2013 Les fleurs dans les cheveux, c'est fini. En Turquie, en Corée, en Colombie, au Nigeria, en Chine, les écologistes ouvrent la voie à des batailles au coute...
Ces énergies renouvelables si performantes...
Editorial Thierry Meyer/ 24H, le 29 juin 2013
Le peak-oil, ça vous dit quelque
chose? La question se pose
avec acuité: aussi certain qu’il
apparaissait voilà encore quelques
années, ce principe, pour
inéluctable qu’il soit (le pétrole est
bien une énergie fossile), semble
s’éloigner chaque jour davantage.
En cause: une ingéniosité
technologique qui permet d’extraire
le précieux liquide noir d’endroits
improbables, faisant exploser
les réserves et bouleversant la carte
mondiale de l’énergie.
Depuis quelquesmois, le Dakota
connaît une ruée qui rappelle
celle des pionniers, les chevaux
et le folklore western enmoins.
Les techniques de fragmentation de
la roche sont en train de transformer
les plaines du Nord-Ouest américain,
qui semblaient vouées au déclin et
à la friche agricole, en émirat gagné
par la fièvre des pétrodollars.
Conséquence, les Etats-Unis, dont
ce n’est pas la seule ressource
nouvelle en pétrole, se dirigent tout
droit vers l’autosuffisance.
L’effet économique de cette
contre-révolution est sidérant.
Des industriels américains ferment
leurs sites délocalisés en Chine,
et retournent produire sur leur sol
natal. Parce que, dans la structure
de leurs coûts, celui du transport
et de l’équipement a dépassé celui
des salaires – qui,même très bas, ne
cessent d’augmenter dans l’Empire
du communisme commercial.
Ce retournement touche
de plein fouet le développement
des énergies renouvelables.Même
si les coûts d’extraction (et les
conséquences environnementales)
du pétrole et du gaz «non
conventionnels» sont plus élevés que
ceux du simple pompage des nappes
traditionnelles, cette abondance
nouvelle sert une logique installée
depuis plus d’un siècle dans tous
les rouages de la sociétémoderne.
A la rationalité d’un discours
mettant en exergue la nécessité
et les bénéfices de s’engager
résolument sur la voie des nouvelles
énergies pérennes (solaire, éolienne,
géothermique) répond
une autre raison, qui s’appuie
sur des mécanismes techniques,
économiques et politiques dont
la puissance ne cesse d’augmenter.
Le plus fort, c’est que le
réchauffement climatique ouvre
justement de nouvelles perspectives
à l’exploitation du sous-sol de
la planète. La libération des glaces
des zones arctiques va faciliter
les forages pétroliers et gaziers,
conventionnels ou pas, dans
un horizon temps qui se chiffre
en une à trois décennies, au plus.
Déjà, la communauté scientifique
internationale s’organise pour
cadrer cet avenir nouveau plutôt
que de tenter un barrage qui lui
paraît vain.
Tous ces bouleversements ont
leurs incidences sous nos latitudes.
On y voit des forages exploratoires
pour le gaz naturel – le gaz
de schiste reste tabou. Dans
ce contexte, taxer davantage le litre
d’essence tient, techniquement
du moins, du pari gagnant…